Friday 30 December 2011

En cette nouvelle année
Je fais voeu qu'une colombe
Vienne souffler sur le monde
Sa grâce emplie de Paix

En ce nouveau jour
Je fais voeu que sur terre
Nous remplacions nos guerres
Par les armes de l'Amour

En cette aube nouvelle
Je fais un voeu tout simple :
Que les différences qui divisent,
S'unissent en l'Eternel

En chaque nouvel instant
Qui renaît de ses cendres
Puissions-nous apprendre
A vivre dans le Présent

Que le Présent soit ton socle
Seconde après seconde
Qu'Aimer soit dans chaque geste
Dans chaque pensée féconde

En cette nouvelle année
Rassemblons-nous mes frères
Dans l'Unité retrouvée
Exaltons nos prières

Prières pour la Paix
Pour un monde nouveau
Aimer serait le verbe
A recevoir en cadeau

Aime, donne, aime,
Et quand tu te sens fatigué
Donne encore plus fort
Comme si l'instant est le dernier

En cette nouvelle année
Je fais voeu que sur Terre
Nous arrêtions nos guerres
Apprenions à Aimer.


Seigneur, apprends-moi !


Le Service est l'Amour rendu visible.
Khalil Gibran

Je reprends les poésies, avec un auteur que j'aime particulièrement : Khalil Gibran.


Meilleurs voeux à tous


Ensemble, créons un monde nouveau



Saturday 1 October 2011

Source


Tu jaillis
Au cœur de l’être
Au cœur des Hommes
Intarissable
Et pourtant
Voilà que nous sommes
Assoiffés
Insatiables
Cherchant désespérément sur Terre
L’ombre d’un Paradis Perdu
Cherchant, à travers nos barrières
A retrouver la Joie
D’un monde aux infinis possibles
D’un monde de la nuit des temps
Monde d’Amour où nous sommes nés
Mais que nous avons oublié

Le chemin est de le retrouver
Combien de vies nous faudra-t-il
Avant que nous puissions à nouveau
Nous tarir à la Source de Vie
D’où nous avons émergé

Je cherche avec mes finitudes
L’essence d’un monde infini
Je cherche à aimer sans retenue
Cet autre dont je n’ose m’approcher,

Avec lequel je ne sais m’allier
Car je le cherche parfait
Et que je ne sais donner
Vraiment de moi.

Qu’est-ce que donner ?
Qu’est-ce qu’aimer ?
Et recevoir : est-ce que je sais ?
Autant de questions à regarder
Car le temps passe
Et moi
Qu’ai-je fait de ma vie
Comment ai-je donné ?
Comment ai-je aimé ?

Pour retrouver la Source
Source d’Amour et de Joie
Je dois d’abord m’aimer
Oser me pardonner

Là est la clé
Que je cherche partout
En tout
Eperdument
Ardemment
Mais je cherche au-dehors
Ce qui est au-dedans

Je cherche, à travers l’autre
A combler ce que, en moi
Je ne sais aimer

Si j’osais à la Source
Revenir m’abreuver
J’arrêterais ma course
Enfin, m’agenouillerais
Pour prier
Et remercier
De m’avoir donné
A manger
Là où j’étais affamé
A boire
Là où j’étais assoiffé
De l’amour
Là où j’étais asséché

Maintenant
Apaisé
Rassasié
Réconforté
Je reprends ma route
Et Te regarde
Toi, l’Autre moi
Et je Te vois enfin,
Entier
Relié
A la Source de Vie
Qui donne à l’infini





Comment as-tu aimé ?
Yvan Amar



Friday 30 September 2011

Apprendre à T’Aimer


Puis-je T'Aimer
Plus que tout
Par-dessus tout
C'est à dire Aimer
Chaque particule
De Ta création

Donne-moi de T'Aimer
De Te Servir
Pour que je disparaisse
Unifiée au grand Tout
Et que le Je apparaisse
Ce Je qui est Un
Ce Je qui est Nous

Je fais veou de voir
L’oeuvre de Ta creation
Au-delà des œillères
Au-delà des chimères

Que ces vagues qui m’inondent
D’amour et de bonté
Poursuivent leur chemin
Pour m’inonder à jamais
Pour inonder le monde
De Ta création

Aimer, c’est pardonner
Quand vous vous sentez heurté
C’est chevaucher la vague
Pour répandre la bonté

Pardonne-moi mon Dieu
Quand je ne sais encore
Amener du pardon
Afin que puisse éclore
A nouveau l’Amour

Permets-moi mon Dieu
De Te voir en toute chose
En tout être, toute création
Afin que puisse éclore
En toute situation
A nouveau l’Amour

Afin qu’à nouveau
L’Amour voie le jour
Pour apprendre à T’Aimer
En tout temps, en tout lieu
Pour apprendre à T’Aimer
Quoi qu’il se soit passé


Aimer 
c'est être vraiment présent
Thich Nhat Hanh

Sunday 11 September 2011

A toi, mon Eclaireur


Aveugle, ça je l’étais
Confortable dans une vie
Que je m’étais façonnée
Mais vivant le déni

Mon âme t’a rencontré
Et j’ai tout de suite su
Tant j’étais bouleversée
Tellement j’étais émue

Emue de ressentir
Mon cœur battre si fort
Emue de percevoir
Les vibrations de mon corps

Ma vie a pris sens
Le jour où Dieu nous a
Par Son infini amour
Fait se rencontrer nos pas

Nos cœurs sont entrés
Dans la danse de la vie
Dans la danse de l’amour
Réunis à jamais

Et là tu m’as montrée
Les œillères m’empêchant
De voir la réalité
Du monde tel qu’il est

Et là tu m’as guidée
Vers l’abîme de mon ombre
Pour oser rencontrer
Illusions e démons
Pour pouvoir démasquer
Le monde de la fiction

Tu continues à m’apprendre
Que pour sortir du déni
A Dieu je dois me rendre
Et m’en remettre à Lui.

A toi mon Eclaireur
Je rends infiniment grâce
De m’avoir fait toucher
Le vrai sens de la Vie

L’Amour qui nous unit
Chaque instant de chaque jour
Rayonnera au monde
Et brillera pour toujours

Puisse l’œuvre de Dieu
Dans nos cœurs enchantés
S’incarner pour le monde
Faire son travail pour la Paix.


Un hommage à Michael, mon mari, mon ami, mon guide, mon éclaireur.
Puisse Dieu te garder longtemps auprès de nous tous.
Puissions-nous être dignes de ce que tu nous transmets et puissions-nous le recevoir.




Si les enseignements sont profonds, 
inutile d'en recevoir beaucoup,
mais mettez-les en pratique.
Jigmé

Thursday 8 September 2011

Toi l'étranger


Toi, cet inconnu
J’accoste sur ton rivage
Cherchant dans ton visage
Quelque chose de connu

Toi que je ne connais point
Te voulant à mon image
Gommant nos différences
Posant mes exigences

Qu’est-ce donc que je guette
Lorsque je te vois ?
Une réplique de moi,
Ou vraiment te connaître ?

Plutôt que te faire la guerre,
Te découvrir, te respecter
Approcher cette terre
Non familière, que tu es

Te reconnaître différent
Et enfin t’honorer
Non tel un autre moi-même
Qui me ressemblerait

Mais simplement comme toi-même
Toi, cet inconnu
Que j’ai méconnu
Mais qui finalement,
Es si peu différent de moi…


Aimer,
c'est comprendre et sentir que l'autre est différent.
Swami Prajnanpad

Saturday 3 September 2011

Peuples du monde, peuples de l’ombre


Vous qui maintenez la pulsation de la Terre
Reliés que vous êtes aux ancêtres
Enracinés dans votre sagesse
Vous préservez votre richesse

Loin de nos jungles de béton
Qui poussent comme des champignons
Dénaturant la Terre Mère
L’amenant à manquer d’air

Que sommes-nous donc devenus
Des parasites d’un monde perdu ?
Comment avons-nous pu oublier
La sagesse de ce monde révolu ?

Aujourd’hui la valse des bulldozers
Le tango de toutes sortes de machines
Viennent dépouiller la Terre Mère
De ce qui lui reste comme racines

Réveillons-nous ! Ô êtres humains
Que, oui...soi-disant nous sommes
L’heure est venue de tendre la main
De venir à la rescousse de l’Homme

En apprenant chaque instant à donner
En cessant de prendre à volonté
Il est temps de retrousser nos manches
De voir ce que nous pouvons semer

A l’instar de ces peuples de l’ombre
Laissons enfin la Terre respirer
Renouons avec notre vraie nature
Pour retrouver le sens du Sacré.





Votre voisin est votre soi derrière les murs.
Par la compréhension, tous les murs tombent.
Khalil Gibran


Saturday 27 August 2011

Et moi et moi et moi

Aime-moi
Regarde-moi
Reconnais-moi
Apprécie-moi
Moi moi moi

Mes peurs
Mes soucis
Ma colère
Mes ennuis
Mes mes mes

Ma maison
Mon travail
Mes affaires
Mes enfants
Ma mon mes

Moi moi moi
Ma mon mes
Voilà le problème du monde
Où chacun veut posséder
S’approprier
Etre vu
Reconnu
A tout prix

Car petit
Tout ce que tu voulais
Etait de papa et maman être aimé
Vu
Reconnu
Entendu
Tu as crié ‘maman’ !
Tu as clamé ‘papa’ !
Mais tu n’as été vu
Tu n’as été entendu

Alors pour être vu
Reconnu,
Ta vie durant
Tu fais fais fais
Ou bien tu ne fais pas
Du bon ou du mauvais
Pour te faire remarquer
Ou te faire oublier
Par un monde trop aveuglé
Par moi mon mes..

Et puis tu grandis
Tu fais ta vie
Et à ton tour
Ta vie devient
A jamais
Moi mon mes…

Comme c’est triste
De n’avoir été aimé
Car à ton tour
Sauras-tu aimer
Ou bien courras-tu
Ta vie durant
Après moi, mon, mes ?

 Si tu te vides de toi,
Dieu vient et prend la place.
Angelus Silesius




Tuesday 23 August 2011

A tous les enfants du monde


J’ai oublié de vous dire :
La planète terre a besoin de vous
S’il vous plaît, vous ne pouvez partir
Aidez-nous, par-dessus tout.

Nous avons tout dévasté
Abîmé, brûlé
Avons défiguré
La Terre Mère où nous sommes nés.

Que faire à présent ?
Aidez-nous, vous tous les enfants
A ne pas succomber
A ce que nos avons fait.

Avec vous naît l’espoir
Avec vous nous pouvons croire
En un monde meilleur
En un monde sans peurs

Où nous pourrons à nouveau
Saluer le soleil
Et honorer la terre
Où la vie est cadeau.

Enfants vous êtes l’avenir
De cette terre qui périt
Pour la planète entière
Entendez nos prières

Enfants, Dieu vous bénisse
Et vous garde longtemps
Votre âme d’enfant
Pour que les Hommes grandissent.

 Aime et tu seras aimé.
Emerson


Saturday 20 August 2011

La main de Dieu


Quand je m’ouvre à la confiance de la vie, la main de Dieu est là
Quand je m’égare dans les méandres des ténèbres, la main de Dieu est là
Quand je regarde le soleil, la main de Dieu est là
Quand il pleut dans mon cœur, la main de Dieu est là
Quand le rire d’un enfant retentit, la main de Dieu est là
Quand le mendiant guette le passant, la main de Dieu est là.

La main de Dieu est toujours là,
La main de Dieu nous caresse quand notre cœur a mal d’amour,
La main de Dieu réconforte quand l’espoir se tarit
La main de Dieu réchauffe quand le froid envahit
La main de Dieu nous porte quand l’on se sent faiblir
La main de Dieu cogne à notre porte si nous savons l’entendre
La main de Dieu est prête, chaque seconde, à nous prendre
La main de Dieu patiemment, est là à nous attendre.
Seulement,
Voulons-nous prendre la main de Dieu…
Quand nous ne sommes pas parfaits
Quand nous sommes en révolte
Quand nous ne nous aimons pas
Quand nous ne savons plus
Quand nous nous sentons perdus ?

Si j’osais dire oui dans ces moments de doute
Si j’osais dire oui et poursuivre coûte que coûte
Si j’osais dire oui à chaque fois que je tombe
Pour me relever encore et encore sans honte
Pour me pardonner et apprendre à m’aimer
Pour me regarder et voir la beauté
De ce cœur qui pleure
Car il n’a pas su voir
La main de Dieu
Qui était là à ses côtés
Prêt à l’emmener sur le chemin de la Vie
Prêt à lui montrer les beautés inouïes
Prêt à le prendre dans ses bras et lui dire

Aujourd’hui, si tu veux me donner la main
Si tu oses ne plus avoir peur
Je te montrerai ton cœur.



Lorsque tu atteindras le coeur de la vie, 
tu sauras que tu n'es pas meilleur que les criminels,
 ni inférieur aux prophètes.
Khalil Gibran


Monday 15 August 2011

Hommage à Arnaud Desjardins



Arnaud Desjardins nous a quittés le 10 août dernier. Aujourd'hui 15 août 2011 est la Cérémonie célébrant Son départ et Sa vie. 

Hommage à cet être d'exception et à l'immensité de Sa contribution au chemin de la Sagesse et de la connaissance de Soi.

Puisse Son départ nous rappeler l'importance et la nécessité de la Pratique et de la Vigilance, à chaque instant, pour un monde d'Amour, de Conscience et de Paix. 

Michael a dit, en apprenant Son départ : 'La France a perdu un diamant'.


Merci Arnaud, ce n'est qu'un au revoir, car Tu es éternellement parmi nous.



A - Amour

   R - Réalité

     N - Non-dualité

        A - Acceptation

          U - Unité

             D - Disciple


"En vérité, il est essentiel d’acquérir la maîtrise de soi.
Il vous faudra cesser d’être, année après année, le jouet de vos pensées et de vos impulsions. Il vous faudra arrêter de tourner en rond, menés par les mêmes mécanismes, les mêmes infantilismes et les mêmes faiblesses."
 Arnaud Desjardins

Tuesday 9 August 2011

Etre ce que tu Es


J’ai froid
Dans mon cœur
Dehors
Pas de chaleur
Des regards vides

S’émerveiller de quoi
Il fait froid
Au-dedans
Et pourtant
Au plus profond

Reste un sourire
Un désir de vivre
De ne pas abandonner
De saisir
Cette main tendue

Je m’assois
Un instant
Pour prier
Remercier
D’être en vie
D’être ici

Au bout du chemin
Tu scintilles
Lumière du Divin

Dans l’ombre, je ne Te reconnais
Mais dans l’ombre, Tu Es
Pour le Divin, ombre ou lumière
Tout est pareil

C’est nous, les hommes
Qui séparons, jugeons :
Lumière je t’accepte
Ombre tu fais peur

Car nous méconnaissons
Les trésors infinis
Qui s’abritent en nous
Si seulement nous osions
Tout recevoir de la vie

Si seulement nous osions
Remettre à sa place
Notre orgueil qui croit
Tout contrôler et savoir
Mais en réalité
Qui ne sait rien
Et ne sait pas
Qu’il ne sait rien.

Ainsi l’égo, de son orgueil vêtu
Fera tout pour ne pas être mis à nu
A chaque instant
Tu as le choix
Que choisiras-tu ?

D’être fidèle à ton passé ?
Ou de devenir
L’être humain
Qu’au plus profond de toi
Tu es ?

 Nul ne peut atteindra l'aube
sans passer par le chemin de la nuit.
Khalil Gibran

Sunday 7 August 2011

Tout change, seul demeure le cœur


Autour de nous
En nous
La vie est remplie
De hauts et de bas

Tout fluctue
Secoue
Remue
Tempête extérieure
Remous intérieurs

Mon esprit ignorant
Veut que tout reste pareil
Veut que rien ne change
Que tout soit permanent

Confortable que je suis
Dans ce monde agité
Qu’aveugle, j’entretiens
Jusqu’au jour de ma mort

Sauf si je réalise
Que la seule chose qui demeure
Est le cœur source de vie
Alors naît l’espoir

Non pas de changer le monde
Pour qu’il me corresponde
Mais de me changer moi
Et de laisser naître
Le Soi qui demeure

Alors naît l’espoir
De laisser être
De laisser s’écouler
Le flot de la vie

Car en réalisant
Que seul demeure le cœur
Quels que soient les tempêtes
Venant de l’extérieur

Mon cœur sera en paix
Ne sera pas troublé
Par les hauts et les bas
Qui m’écartent de Moi

Alors je comprendrais
Que ces remous au-dedans
Ne sont que le fruit
De mon ignorant esprit

Alors je saurais
Que si à Dieu je m’en remets
Je pourrais traverser
Les plus grands fossés

Je pourrais affronter
Les tourments de la vie
En restant reliée
A la Source de Vie
Au Cœur Eternel


C'est dans son coeur
qu'il faut construire la Paix.
Le Dalaï Lama


Monday 1 August 2011

Oser le silence


Nous parlons, parlons, parlons,
Mais que disons-nous vraiment ?

Parler pour se rassurer
Parler pour faire bonne figure
Car le silence fait trop peur
Nous met face à nous-mêmes
Que sommes-nous vraiment ?

Si seulement tu savais
Comme le silence est ton allié
Pour te trouver
Pour aller où tu veux aller

Silence des mots, oui
Mais n’oublie pas
Le silence du mental

Si tu osais ce vide
Tu trouverais le plein
Mais pas là où tu l’attends

Le plein est dans le rien
Dans le silence que tu fuis
Car tu es à la merci
De ta tête qui t’égare
Tu en oublies ton cœur

Arrête-toi un instant
Arrête de parler
Et écoute.
Qu’entends-tu ?

 Ecouter l'autre,
c'est le faire exister.
Charles Juliet

Wednesday 27 July 2011

Où cours-tu ?


Je rêve de solitude
Au milieu de la foule
Je ralentis le pas

Tout s’accélère
Autour de moi
Dans cette course moderne
Où es-tu ?
Où cours-tu ?

As-tu oublié
Qu’un jour tu étais
Un être humain
En devenir ?

Aujourd’hui devenu
Tel une machine
Robot perfectionné
Ayant vendu son âme

Tu as oublié
Ton devoir sur cette terre
Ton devoir d’être humain
En tant que locataire
De ce monde incarné
Où tu dois œuvrer
A te transformer

Pour permettre à ton âme
De poursuivre son voyage
Autrement
Robot tu es, robot tu resteras
Alimentant la ruche
De tous ces gens qui courent
De ces gens qui oublient
Pourquoi ils sont ici

Malheureux tu es
Malheureux tu resteras
La seule clé du bonheur
Est de trouver ta voie
Vers la paix de ton cœur

Je peux te montrer le chemin
Mais c’est à toi à marcher
Un pas après l’autre
Te prendre par la main

A l’aube du nouveau jour
Tu as toujours le choix
Mais toi, que choisis-tu ?
De rester dans la mort
De ton cœur, de ton être
Ou bien choisiras-tu
A la vie de renaître ?

La vie n’a pas de prix
Tu te crois éternel
Réveille-toi, l’endormi !
Laisse se déployer tes ailes

Il n’est jamais trop tard
Mais chaque seconde qui passe
Où tu restes endormi
Est une seconde perdue

Face à toi
Ce nouvel instant
Où il t’est à nouveau donné
D’être Présent.












 
  

Lorsque tu atteindras le coeur de la vie, tu trouveras la beauté en toutes choses. Khalil Gibran

Thursday 21 July 2011

Si...

Si je définis
Tes contours, qui tu es
C'est que je ne connais
Que mes limitations

Si je te regarde
Avec les yeux de mes émotions
C'est que je suis encore
Sous le voile de l'ignorance

Si je te parle
A partir de mes manques
C'est que j'oublie de m'accorder
L'Amour que j'attends de toi

Si de l'extérieur j'ai besoin
Pour pouvoir exister
C'est que je n'habite encore assez
Cet espace du Divin

Car si je m'en remets
A la force de l'Univers
Cette force-là suffit
Pour en Soi être comblé.


Nous devons reconnaître Dieu 
dans le visage de celui qui ne nous ressemble pas.
Victor Malka