Wednesday 27 July 2011

Où cours-tu ?


Je rêve de solitude
Au milieu de la foule
Je ralentis le pas

Tout s’accélère
Autour de moi
Dans cette course moderne
Où es-tu ?
Où cours-tu ?

As-tu oublié
Qu’un jour tu étais
Un être humain
En devenir ?

Aujourd’hui devenu
Tel une machine
Robot perfectionné
Ayant vendu son âme

Tu as oublié
Ton devoir sur cette terre
Ton devoir d’être humain
En tant que locataire
De ce monde incarné
Où tu dois œuvrer
A te transformer

Pour permettre à ton âme
De poursuivre son voyage
Autrement
Robot tu es, robot tu resteras
Alimentant la ruche
De tous ces gens qui courent
De ces gens qui oublient
Pourquoi ils sont ici

Malheureux tu es
Malheureux tu resteras
La seule clé du bonheur
Est de trouver ta voie
Vers la paix de ton cœur

Je peux te montrer le chemin
Mais c’est à toi à marcher
Un pas après l’autre
Te prendre par la main

A l’aube du nouveau jour
Tu as toujours le choix
Mais toi, que choisis-tu ?
De rester dans la mort
De ton cœur, de ton être
Ou bien choisiras-tu
A la vie de renaître ?

La vie n’a pas de prix
Tu te crois éternel
Réveille-toi, l’endormi !
Laisse se déployer tes ailes

Il n’est jamais trop tard
Mais chaque seconde qui passe
Où tu restes endormi
Est une seconde perdue

Face à toi
Ce nouvel instant
Où il t’est à nouveau donné
D’être Présent.












 
  

Lorsque tu atteindras le coeur de la vie, tu trouveras la beauté en toutes choses. Khalil Gibran

Thursday 21 July 2011

Si...

Si je définis
Tes contours, qui tu es
C'est que je ne connais
Que mes limitations

Si je te regarde
Avec les yeux de mes émotions
C'est que je suis encore
Sous le voile de l'ignorance

Si je te parle
A partir de mes manques
C'est que j'oublie de m'accorder
L'Amour que j'attends de toi

Si de l'extérieur j'ai besoin
Pour pouvoir exister
C'est que je n'habite encore assez
Cet espace du Divin

Car si je m'en remets
A la force de l'Univers
Cette force-là suffit
Pour en Soi être comblé.


Nous devons reconnaître Dieu 
dans le visage de celui qui ne nous ressemble pas.
Victor Malka


Monday 11 July 2011

Il suffit d'un sourire

Il suffit d’un sourire
Pour adoucir le cœur
Et pour laisser glisser
Ce qui a pu peiner

Il suffit d’un regard
Regard empli d’amour
Se posant sur celui
Qui a perdu espoir

Il suffit d’un geste
De vraie sincérité
Pour embaumer la journée
De celui qui attend
Un geste ne venant pas

Tant occupés nous sommes
Que nous en oublions
De donner un sourire
D’offrir un regard
De tendre par un geste
L’essence de notre cœur

Qui pour finir s’assèche
Car il ne peut exister
En oubliant l’autre
En ne servant que soi

En oubliant d’offrir
Ce regard qui réchauffe
Ce sourire qui accueille
Ce geste qui console

En oubliant aussi
Que c’est en offrant à l’autre
Le meilleur de moi-même
Que j’offre à moi aussi
A mon cœur de grandir

Car en donnant vraiment
Du plus profond de moi
Je permets à l’amour
De répandre son flot
Je permets à l’amour
De donner vie à la vie

Je donne un peu plus
A mon cœur la place
De petit à petit
Gagner de l’espace

De l’espace pour aimer
De l’espace pour servir
Et pour réaliser
La grande œuvre de la Vie

Alors empli d’amour
Ce cœur peut exister
Au-delà des frontières
De l’homme et de la terre

Alors empli d’amour
Ce cœur peut s’envoler
S’unir à l’infini
De tous les horizons
Aimer à l’unisson
Tous êtres et créatures
Embrasser le monde
Y déposer la Paix
 On ne fait pas de grandes choses,
mais seulement des petites
avec un coeur immense.
Mère Térésa


J'ai écrit ce poème car nous cherchons parfois bien loin de quoi nous apaiser, car nous ne savons voir ce qui est là, si près : un sourire, un regard ; si nous les recevons, ces 'petits gestes ordinaires' ont la faculté de transformer notre journée, si nous les laissons nous pénétrer, si nous les laissons traverser tous les voiles qui nous empêchent de les voir et de les ressentir, de les recevoir, tout simplement.



Friday 8 July 2011

Le monde a soif de Paix, l’Homme a soif d’Amour

Si au lieu de faire la guerre
Je te tendais la main
A toi, soi-disant adversaire
Que la vie met sur mon chemin

Si au lieu des batailles
De l’égo, du mental
J’osais ne plus quémander
Une victoire sans faille

Si au lieu de pointer
Un doigt accusateur
En moi je regardais
Ouvrais les portes de mon cœur

Si j’acceptais de lâcher
Ces fausses victoires de l’égo
Pour plutôt embrasser
Ce que tu m’offres de beau

Mais que je ne vois comme tel
Trop occupée je suis
A vouloir l’emporter
Sur mes soi-disant ennemis

Hors en réalité
Si je regarde sincèrement
Le vrai ennemi
Se cache au-dedans

Dans les méandres du mental
Les affres de l’égo
Qui ne cherchent qu’à prouver
Où est le vrai du faux.

Mais si dans mon cœur je vais
Où les batailles ne sont plus
Là où l’égo disparaît
Là où je me mets à nu
De ce qui vraiment est
Présent au-dedans
Plus besoin de jouer
Au pourquoi du comment

Car quand je suis dans le cœur
Point de questions il y a
Seulement le bonheur
D’être présent pour toi

Dans le cœur, plus d’attentes
Plus de notes compliquées
La mélodie du cœur
Est pure simplicité

Si j’apprenais à jouer
Cette musique qui nourrit
Et qui vibre de clarté
Je serais dans la Vie

Et si de temps en temps
J’ai oublié le cœur
Pardonne-moi cet instant
Où j’ai dévié du bonheur.

A cet endroit de paix
Accorde-moi de revenir
Après tout je ne suis
Qu’un être humain en devenir

A nous tous qui bataillons
Dans la vie, au jour le jour
Rappelons-nous qu’au-dedans
Nous avons grand besoin d’amour

Et qu’au lieu de me livrer
Aux jeux sans fin de l’égo
Si j’apprenais à donner
L’amour qui me fait défaut

Si j’apprenais à dire
L’amour que je te porte
A donner un sourire
Au lieu de fermer la porte

Alors je t’offrirais
Ma vraie mélodie
Celle qui t’enchanterait,
La mélodie de la Vie

Ensemble nous chanterons
En vivant pleinement
Une vraie relation
Dans cet instant au présent.





Si nous ne pratiquons pas la voie avec tous les êtres, avec toutes les choses dans l'univers, alors ce ne sera pas la vraie voie.  
Dogen


Je vous dédie ce poème G- et B-.

Merci de cette occasion donnée pour se rappeler que la vie nous représente sans cesse les mêmes situations afin de nous permettre de voir où nous sommes réellement sur le chemin - dans l’égo, le mental, ou dans le cœur.

Cela agit comme un rappel constant pour pratiquer en toutes situations. Cela nous rappelle aussi que ce n’est pas dans les situations qui nous sont faciles que notre pratique est mise au défi, mais dans celles où la vie ‘appuie sur nos boutons’.

En notre for intérieur, nous appelons ces situations-là pour transformer ce qui a besoin de l’être, dans notre avancée vers plus de conscience.

Puisse mon regard se tourner au-dedans comme une invitation à me demander : qui suis-je dans cette situation ?

Wednesday 6 July 2011

Danse mon âme, danse

Ame libre, virevoltant
Sans frontières, sans barrières
L'horizon se rapprochant
Allant vers la lumière

Tout est pur, infini
Energie, source de vie
Rien te retient à présent
Tu es libre, maintenant

Envole-toi, sans relâche
Pour accomplir ta tâche
A ta source, tu peux t'unir
En communion, tu peux poursuivre

Tu es tout, et en tout
Qu'il est doux de voler
Libre de son passé
Je Te suivrai partout

Ame libre, virevoltant
Emmène-moi dans Ta danse
Puisse mon passage sur terre
Servir tous mes frères

Ame libre, Tu T'es posée
As capturé l'éternité
En un être, en mille êtres
Afin que se transforme le monde

A l'unisson, aimons
A l'unisson, dansons
Ames au coeur des êtres
Ames au coeur du monde

Vivons chaque seconde
Comme si c'était la première
Comme si c'était la dernière
Pour qu'enfin le monde
Reçoive nos prières

Prières pour plus d'amour
Prières pour plus de paix
Pour que l'humanité
Enfin voie le jour.

 Toute âme qui s'élève
Elève le monde.
Gandhi

Friday 1 July 2011

Cette fois, pour illustrer le texte calligraphié ci-dessous, j'ai choisi de poster cet extrait très inspirant du Dalaï Lama - à contempler :


Sur une période de jours, mois et années vous pouvez amener une réelle transformation du mental, parce que c'est le propre du mental de s'adapter à ce qui lui est familier. La conscience est sans forme, de ce fait elle ne résiste pas à l'obstruction et elle suit ce qui lui est familier et habituel. Bien que les afflictions émotionnelles n'aient aucune forme, elles sont très puissantes du fait de notre accoutumance de longue date à celles-ci. Si vous vous familiarisez constamment avec votre pratique, vous pouvez certainement effectuer un changement.
S.S. le Dalaï Lama
The Union of Bliss & Emptiness



Si les enseignements sont profonds, inutile d'en recevoir beaucoup, mais mettez-les en pratique. Jigmé