Je me réfugie en Toi, Seigneur

Quand je ne sais plus où aller,
Quand tout s'est effondré,
Je me réfugie en Toi, Seigneur.

Quand je ne sais plus vers qui me tourner,
Que j'erre jusu'à m'en égarer,
Je me réfugie en Toi, Seigneur.

Quand mon coeur a soif de se fondre en Toi,
A perdu la paix, a perdu la joie,
Je me réfugie en Toi, Seigneur.

Quand mon âme qui rêve de s'unir à Toi,
Se perd dans les labyrinthes terrestres,
Je me réfugie en Toi, Seigneur.

Tu Es ma Source, tu Es ma Vie,
Conduis-moi à Toi, je T'en supplie !

Façonne-moi, guide mes pas,
Apprends-moi à faire ta volonté sur terre.

Pour qu'enfin dans mon coeur
Je me fonde dans Ta Paix,
Quoiqu'il se passe
Quoiqu'il arrive.

Car Tu Es ma boussole
Tu Es ma route
Tu Es mon souffle
Tu Es ma parole

Puis-je marcher dans Tes pas,
Y trouver ma voie,
T'inspirer, T'expirer

Puisse Ton verbe se faire mien
Mon souffle être Ton souffle
Mes pas être Tes pas,
Toi et moi, être UN !

Amen

Si chaque pas que vous posez sur la terre est une prière,
vous progresserez toujours dans le respect du sacré.
Alors votre pas lui-même deviendra sacré.

Je suis

Au coeur de la nuit

J'erre

Dans les méandres de mon âme

Cherchant la lumière 

Du Ciel

Qui se cache

De l'autre côté 

De mon ombre

Qui joue à cache cahe

Avec le soleil

De mon coeur.

Ô mon coeur !

Sortiras-tu un jour

De ta tanière 

Douillette et confortable ?

Oseras-tu me laisser chevaucher

Tes ailes,

Butiner le nectar enivrant

De ton amour ?

M'asseoir à l'ombre de ton feuillage

Si grand, si protecteur

Que rien ne peut m'arriver

Dans ce creuset d'amour,

Dans cet écrin de paix.

Ô jour qui se lève !

Aux gouttes de rosée

Telles des larmes qui perlent

Le long de tes joues humides,

Torrents d'un coeur en peine

Pour n'avoir pas su aimer.

Mais quoi, tu es en Vie !

Alors réveille-toi,

Il n'est jamais trop tard !

Tant qu'en toi vibre

Le souffle de Vie

Tu peux encore rendre 

La Paix à ton âme

La Paix en ce monde

En osant te pardonner

Pour tout ce que tu n'as pas vécu

Pour tous tes rêves trahis

Tes idéaux déchus.

Pardonne-toi !

Car tu es en Vie

Le bien le plus précieux

Et en cette seconde même

Tu peux décider

De vivre plus en Paix

De t'accorder aux Cieux

De l'Eternité

En t'acceptant enfin

Comme TU ES.

Alors tous les Royaumes de la Création

S'offriront à toi

Car qui s'accepte enfin, 

Comme tu es,

M'accepte, Moi, le Créateur

Et t'accepter, te pardonner

Est le plus beau cadeau

Dont tu puisses m'honorer.

Ce faisant, tu m'en voies libéré

Car je n'ai plus à vivre

Esclave de ton passé

Je n'ai plus à te consoler

Simplement à te donner

Ton coeur pour Aimer.

Il existe un curieux paradoxe:
quand je m'accepte comme je suis,
alors je peux changer.
Carl R. Rogers

Toi, mon Eternel

Tu étais tapi là
Dans le fond de mon coeur
Je ne Te voyais pas
N'entendais plus Ta voix

Assoiffée j'étais
Où donc Te chercher
Je voulais retrouver
Ta musique enchantée

Après un long voyage
Parsemé d'errances
Là, en un instant
J'ai reconnu Ta Présence

La fenêtre de mon âme
Apaisée s'est rouverte
Laissant entrer à flots
Ta divine lumière

Me laissant à nouveau
Toucher par Ta Présence
Accueillant Ton amour
Le laissant voir le jour

Cultiver cet espace
D'Amour et de lumière
En purifiant mon âme
Je T'honore à jamais

Toi, mon Eternel
Je jubile dans Ton étreinte
Mon coeur est en paix
Car je T'ai retrouvé.

Le Dalaï Lama

Honorer la Vie

J'ai reçu de Toi
Ce cadeau si précieux
Qu'est la Vie.

Ce don que Tu m'as fait
Le jour où je suis née
Je le chéris.

Apprends-moi à aimer
Accueillir, honorer
Tout ce qui fait ma vie.

Si au lieu de classer, juger, repousser
Je pouvais accepter
Ce que tu veux pour moi

J'honorerais la vie
Et aussi qui je suis
Tellement mieux que ça.

Mais ignorante je suis
Je trie et je choisis
Ce que je veux pour moi
Ce que j'accepte ou pas.

Qui suis-je pour savoir ?
Toute encombrée je suis
De ces filtres qui me laissent voir
Qu'une infime partie

Un jour peut-être viendra
Où j'ouvrirais grand les yeux
A cette vie qui m'attend
A ce cadeau de Dieu.

Et ce jour-là peut-être
Oserai-je enfin
En toute humilité
Accueillir le Destin

Pour ne rien regretter
Pour apprendre à Aimer
Grandir jour après jour
Et faire grandir l'Amour.

Car l'on ne choisit rien
C'est la Vie qui décide
J'ai juste à accueillir
Et à Lui tendre la main.

Il existe un curieux paradoxe :
quand je m'accepte tel queje suis, alors je peux changer.
Carl Rogers

Source

Tu jaillis

Au cœur de l’être

Au cœur des Hommes

Intarissable

Et pourtant

Voilà que nous sommes

Assoiffés

Insatiables

Cherchant désespérément sur Terre

L’ombre d’un Paradis Perdu

Cherchant, à travers nos barrières

A retrouver la Joie

D’un monde aux infinis possibles

D’un monde de la nuit des temps

Monde d’Amour où nous sommes nés

Mais que nous avons oublié

Le chemin est de le retrouver

Combien de vies nous faudra-t-il

Avant que nous puissions à nouveau

Nous tarir à la Source de Vie

D’où nous avons émergé

Je cherche avec mes finitudes

L’essence d’un monde infini

Je cherche à aimer sans retenue

Cet autre dont je n’ose m’approcher,

Avec lequel je ne sais m’allier

Car je le cherche parfait

Et que je ne sais donner

Vraiment de moi.

Qu’est-ce que donner ?

Qu’est-ce qu’aimer ?

Et recevoir : est-ce que je sais ?

Autant de questions à regarder

Car le temps passe

Et moi

Qu’ai-je fait de ma vie

Comment ai-je donné ?

Comment ai-je aimé ?

Pour retrouver la Source

Source d’Amour et de Joie

Je dois d’abord m’aimer

Oser me pardonner

Là est la clé

Que je cherche partout

En tout

Eperdument

Ardemment

Mais je cherche au-dehors

Ce qui est au-dedans

Je cherche, à travers l’autre

A combler ce que, en moi

Je ne sais aimer

Si j’osais à la Source

Revenir m’abreuver

J’arrêterais ma course

Enfin, m’agenouillerais

Pour prier

Et remercier

De m’avoir donné

A manger

Là où j’étais affamé

A boire

Là où j’étais assoiffé

De l’amour

Là où j’étais asséché

Maintenant

Apaisé

Rassasié

Réconforté

Je reprends ma route

Et Te regarde

Toi, l’Autre moi

Et je Te vois enfin,

Entier

Relié

A la Source de Vie

Qui donne à l’infini

Comment as-tu aimé ?

Yvan Amar

Apprendre à T’Aimer

Puis-je T'Aimer

Plus que tout

Par-dessus tout

C'est à dire Aimer

Chaque particule

De Ta création

Donne-moi de T'Aimer

De Te Servir

Pour que je disparaisse

Unifiée au grand Tout

Et que le Je apparaisse

Ce Je qui est Un

Ce Je qui est Nous

Je fais veou de voir

L’oeuvre de Ta creation

Au-delà des œillères

Au-delà des chimères

Que ces vagues qui m’inondent

D’amour et de bonté

Poursuivent leur chemin

Pour m’inonder à jamais

Pour inonder le monde

De Ta création

Aimer, c’est pardonner

Quand vous vous sentez heurté

C’est chevaucher la vague

Pour répandre la bonté

Pardonne-moi mon Dieu

Quand je ne sais encore

Amener du pardon

Afin que puisse éclore

A nouveau l’Amour

Permets-moi mon Dieu

De Te voir en toute chose

En tout être, toute création

Afin que puisse éclore

En toute situation

A nouveau l’Amour

Afin qu’à nouveau

L’Amour voie le jour

Pour apprendre à T’Aimer

En tout temps, en tout lieu

Pour apprendre à T’Aimer

Quoi qu’il se soit passé

Aimer 

c'est être vraiment présent

Thich Nhat Hanh

La main de Dieu

Quand je m’ouvre à la confiance de la vie, la main de Dieu est là

Quand je m’égare dans les méandres des ténèbres, la main de Dieu est là

Quand je regarde le soleil, la main de Dieu est là

Quand il pleut dans mon cœur, la main de Dieu est là

Quand le rire d’un enfant retentit, la main de Dieu est là

Quand le mendiant guette le passant, la main de Dieu est là.

La main de Dieu est toujours là,

La main de Dieu nous caresse quand notre cœur a mal d’amour,

La main de Dieu réconforte quand l’espoir se tarit

La main de Dieu réchauffe quand le froid envahit

La main de Dieu nous porte quand l’on se sent faiblir

La main de Dieu cogne à notre porte si nous savons l’entendre

La main de Dieu est prête, chaque seconde, à nous prendre

La main de Dieu patiemment, est là à nous attendre.

Seulement,

Voulons-nous prendre la main de Dieu…

Quand nous ne sommes pas parfaits

Quand nous sommes en révolte

Quand nous ne nous aimons pas

Quand nous ne savons plus

Quand nous nous sentons perdus ?

Si j’osais dire oui dans ces moments de doute

Si j’osais dire oui et poursuivre coûte que coûte

Si j’osais dire oui à chaque fois que je tombe

Pour me relever encore et encore sans honte

Pour me pardonner et apprendre à m’aimer

Pour me regarder et voir la beauté

De ce cœur qui pleure

Car il n’a pas su voir

La main de Dieu

Qui était là à ses côtés

Prêt à l’emmener sur le chemin de la Vie

Prêt à lui montrer les beautés inouïes

Prêt à le prendre dans ses bras et lui dire

Aujourd’hui, si tu veux me donner la main

Si tu oses ne plus avoir peur

Je te montrerai ton cœur.

Lorsque tu atteindras le coeur de la vie, 

tu sauras que tu n'es pas meilleur que les criminels,

 ni inférieur aux prophètes.

Khalil Gibran