Monday, 11 July 2011

Il suffit d'un sourire

Il suffit d’un sourire
Pour adoucir le cœur
Et pour laisser glisser
Ce qui a pu peiner

Il suffit d’un regard
Regard empli d’amour
Se posant sur celui
Qui a perdu espoir

Il suffit d’un geste
De vraie sincérité
Pour embaumer la journée
De celui qui attend
Un geste ne venant pas

Tant occupés nous sommes
Que nous en oublions
De donner un sourire
D’offrir un regard
De tendre par un geste
L’essence de notre cœur

Qui pour finir s’assèche
Car il ne peut exister
En oubliant l’autre
En ne servant que soi

En oubliant d’offrir
Ce regard qui réchauffe
Ce sourire qui accueille
Ce geste qui console

En oubliant aussi
Que c’est en offrant à l’autre
Le meilleur de moi-même
Que j’offre à moi aussi
A mon cœur de grandir

Car en donnant vraiment
Du plus profond de moi
Je permets à l’amour
De répandre son flot
Je permets à l’amour
De donner vie à la vie

Je donne un peu plus
A mon cœur la place
De petit à petit
Gagner de l’espace

De l’espace pour aimer
De l’espace pour servir
Et pour réaliser
La grande œuvre de la Vie

Alors empli d’amour
Ce cœur peut exister
Au-delà des frontières
De l’homme et de la terre

Alors empli d’amour
Ce cœur peut s’envoler
S’unir à l’infini
De tous les horizons
Aimer à l’unisson
Tous êtres et créatures
Embrasser le monde
Y déposer la Paix
 On ne fait pas de grandes choses,
mais seulement des petites
avec un coeur immense.
Mère Térésa


J'ai écrit ce poème car nous cherchons parfois bien loin de quoi nous apaiser, car nous ne savons voir ce qui est là, si près : un sourire, un regard ; si nous les recevons, ces 'petits gestes ordinaires' ont la faculté de transformer notre journée, si nous les laissons nous pénétrer, si nous les laissons traverser tous les voiles qui nous empêchent de les voir et de les ressentir, de les recevoir, tout simplement.



1 comment:

Njel said...

Il m'est très difficile d'aimer ainsi. il m'arrive souvent d'accorder un geste, un sourire, un regard, une parole, d'être à l'écoute dans l'instant. Mais aimer ainsi, inconditionnellement, tout un chacun, je ne sais pas...