Monday, 30 May 2011

Rendre aux enfants leur enfance

Si les enfants pouvaient être
Seulement des enfants
Vivre leur vie d’enfant
Jouer, s’amuser
Le monde accueillerait plus de joie.


Si les enfants pouvaient rire,
Si on leur permettait de pleurer,
Sans toujours leur dire
Quoi faire, quand, comment
Le monde serait plus heureux.


Si les enfants pouvaient dire
Leur vérité d’enfant
Sans que nous cherchions
A avoir raison
Le monde serait plus ouvert.


Si les enfants pouvaient vivre
Pleinement leur vie
Sans devoir réprimer
Leur élan de vie
Le monde serait plus libre.


Si seulement nous pouvions
Accepter nos enfants
Juste pour ce qu’ils sont
Sans les étouffer
Le monde serait plus tolérant.


Si seulement nous pouvions
Ecouter nos enfants
Entendre ce qu’ils disent
De nous et du monde
Le monde serait plus vrai.


Si seulement nous donnions
Aux enfants notre amour
Ils apprendraient à leur tour
A donner de l’amour
Pour un monde de paix.


Si nous rendions aux enfants
Ce qui leur revient
Ce qui leur appartient
Si nos rendions aux enfants
Leur liberté d’enfant
Le monde serait en paix.


Faire confiance est un acte de courage. 
Ebner Eschenbach

Sunday, 29 May 2011

Je Te rends grâce

J'avance d'un pas
C'est la pénombre
Je ne sais où ça va
Il fait sombre.

Eclaire-moi Seigneur
De ta confiance éternelle
Enveloppe-moi mon Dieu
Pour que s'éloigent mes peurs

Devant moi Tu surgis
Mais saurais-je Te voir
Dans cette fome qui éblouis
Ou au contraire toute noire ?

Saurais-je accepter
Que Tu es au coeur de tout
Que je n'ai pas à juger
Mais à aller jusqu'au bout

Du chemin que Tu traces

 Pour ma vie, pour mon âme
Pour ce chemin inconnu
Seigneur, je Te rends Grâce.



L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, tu as à le permettre.
A. de St Exupéry

Friday, 6 May 2011

Après quoi courons-nous ?

Citadins esseulés au milieu de la foule
Croisant mille regards
Courant après le temps
Cherchant un peu d'amour
Avant qu'il soit trop tard.

Trop tard pour quoi ?
Fuyant l'instant présent
Le seul instant qui soit
Avant qu'à son tour
Cet instant ne se fonde
Tel une vague inlassable
Dans la grande respiration.

Et surgit alors
Un instant à nouveau
Saurai-je le saisir
Arrêter de courir
Après je ne sais quoi
Qui m'empêche de vivre,
Qui me tient en survie.

Courant après le temps
Faisant et refaisant
J'ai oublié de vivre
Ce moment au présent
Ce présent de la vie
Que je n'ai su voir
Que je n'ai su goûter
Que je n'ai su aimer.

Aujourd'hui je cours plus
Et je vois ces regards
Emplis de solitude
Des passants dans la rue
Des passants qui comme moi
Courent après le temps
Pour ne pas voir
La soif de leur coeur
Qui sans le savoir
Donnerait cher
Pour s'abreuver à la source
De la joie éternelle.

Ami, ne cours plus,
Car la joie que tu cherches
Est là tout près de toi
Est là au fond de toi.

Arrête-toi un instant,
Et laisse-toi toucher
Par le souffle de Vie
Qui t'aime tel que tu es.
Plus besoin de chercher
Plus besoin de courir
Repose-toi maintenant
Et goûte cet instant
Que t'offre la Vie
Cet instant au Présent.







 Sois heureux un instant. 
Cet instant c'est ta vie.
Omar Khayyâm